MIN AL-KAWAKIB AT-TARIKH. LIVRE 2

Min Al-Kawakib At-Tarikh. Livre 2

 

Auteur : Divers

Min Al-Kawakib At-Tarikh. Livre 2

Catégorie: Livres.

Série: Islam

Auteur: AbdelHahim Boutrif

Éditeur: Rayat Soud

Pages: 502

. lIRE

Hamzah Ibn ‘Abd Al-Mouttalib
Le Lion d’Allah et Le Martyr des Martyrs

(Radhiyallahou ‘Anhou)

Après une journée pleine de travail, d’adoration et de divertissement, les habitants de La Mecque tombèrent dans un profond sommeil. Les gens des Qouraysh se retournèrent dans leur lit, à l’exception d’un seul qui abandonna son lit de sommeil. Il se couchait tôt, se reposait quelques heures, puis se réveillait avec une grande anxiété à l’approche du rendez-vous attendu avec Allah. Il se rendit au coin de prière de sa chambre pour implorer son Seigneur. Chaque fois que sa femme se réveillait en entendant la voix de ses longues supplications, elle versait des larmes de chaleureuse sympathie et lui demandait de ne pas le prendre si mal et de dormir un peu. Il lui répondait seulement en larmes : « L’heure du sommeil est terminée, Khadijah. » A cette époque, Muhammad ne représentait pas encore un problème sérieux pour les Qouraysh même s’il avait commencé à attirer leur attention en commençant à diffuser secrètement son appel ; ceux qui croyaient en lui étaient encore très peu nombreux.

Il y avait des gens parmi les non-croyants qui l’aimaient et le respectaient. Ils aspiraient à déclarer leur croyance en lui et à devenir l’un de ses disciples mais la peur des normes en vigueur et la pression des traditions héritées les en empêchaient. Parmi eux se trouvait Hamzah Ibn ‘Abd Al-Mouttalib (radhiyallahou ‘anhou), l’oncle paternel du Prophète qui était en même temps son frère par allaitement (c’est-à-dire qu’ils avaient été allaités par la même femme).

Hamzah était pleinement conscient de la grandeur de son neveu et de la vérité qu’il apportait. Il le connaissait non seulement comme neveu mais aussi comme frère et ami car ils appartenaient tous deux à la même génération. Ils ont toujours joué ensemble et marché ensemble sur le même chemin de vie, étape par étape. Cependant dans leur jeunesse, ils partirent, chacun à sa manière : Hamzah préféra la vie de loisir et essaya de prendre sa place parmi les chefs éminents de Qouraysh et de La Mecque, tandis que Muhammad choisit la vie de retraite, loin de la foule, immergé dans la profonde méditation spirituelle qui le prépara à recevoir la vérité.

Malgré le fait que chacun d’eux avait une manière différente de vivre sa propre jeunesse, Hamzah resta toujours attentif aux vertus de son ami et neveu. De telles vertus aidèrent Muhammad à gagner une place particulière dans le cœur des gens et à tracer les grandes lignes de son grand avenir.

Un jour, Hamzah sortit comme d’habitude. À la Ka’bah, il trouva un certain nombre de nobles Qouraysh. Il s’assit avec eux, écoutant ce qu’ils avaient à dire : ils parlaient de Muhammad. Pour la première fois, Hamzah les vit inquiets de l’appel que son neveu leur diffusait avec un ton d’amertume et de rage marquant leurs voix. Avant cela, ils n’y avaient jamais prêté attention du moins ils faisaient semblant de ne pas le faire mais ce jour-là leurs visages semblaient perplexes, bouleversés et agressifs.

Hamzah se moqua de leurs discussions et les accusa d’exagération. Abou Jahl dit à ses compagnons que Hamzah était le mieux placé pour connaître le danger de l’appel de son neveu et qu’il faisait semblant de sous-estimer ce danger jusqu’à ce que les Qouraysh se détendent tellement que lorsqu’ils se réveilleraient, ce serait après que son neveu ait un contrôle total sur eux.

Ils continuaient à parler et à menacer pendant que Hamzah était assis, parfois souriant, parfois fronçant les sourcils. Lorsqu’ils se dispersèrent, sa tête était pleine d’idées nouvelles sur les problèmes de son neveu dont ils avaient discuté en sa présence.

Les jours passèrent et les chuchotements des Qouraysh au sujet de l’appel du Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) se multiplièrent. Plus tard, les chuchotements se sont transformés en provocation et Hamzah regarda de loin. L’attitude calme et ferme de son neveu face à leurs provocations le laissait perplexe. Une telle attitude n’était pas familière aux Bani Qouraysh, eux-mêmes connus pour être forts et provocateurs.

Si les doutes sur la grandeur et la vérité de Muhammad pouvaient s’infiltrer dans le cœur de quelqu’un, ils n’auraient jamais pénétré dans le cœur de Hamzah car il était la meilleure personne à connaître Muhammad depuis sa petite enfance jusqu’à sa jeunesse puis jusqu’à sa maturité. Hamzah connaissait Muhammad comme il se connaissait lui-même et peut-être plus. Depuis qu’ils étaient nés ensemble, avaient grandi ensemble et avaient atteint leur pleine force ensemble, la vie de Muhammad avait été aussi pure et claire que la lumière du soleil. Il n’est jamais venu à l’esprit de Hamzah que Muhammad puisse commettre une erreur ou un acte douteux dans sa vie. Il ne vit jamais Muhammad en colère, désespéré, avide, insouciant ou instable. Hamzah était non seulement fort physiquement mais aussi sage et volontaire. Il était donc naturel pour lui de suivre un homme dont il croyait de tout cœur à l’honnêteté et à la véracité. Il gardait ainsi dans son cœur un secret qui allait bientôt être dévoilé.

Puis vint le jour. Hamzah (radhiyallahou ‘anhou) sortit de sa maison vers le désert muni de son arc pour pratiquer son sport favori, la chasse dans laquelle il était très habile. Il y passait la majeure partie de sa journée. Sur le chemin du retour, il passa près de la Ka’bah comme d’habitude pour en faire le tour.
Près de la Ka’bah, une servante de ‘Abd Allah Ibn Joud’an le vit et dit : « Ô Abou ‘Oumarah ! N’as-tu pas vu ce qu’Abou Al-Hakam Ibn Hisham à fait à ton neveu ? Quand il a vu Muhammad assis là, il l’a blessé, l’a insulté et l’a traité d’une manière détestable. » Elle expliqua ensuite ce qu’Abou Jahl avait fait au Prophète d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam). Hamzah l’écouta attentivement et s’arrêta un moment puis, de la main droite, il ramassa son arc et le posa sur son épaule. Il marcha à pas rapides et réguliers vers la Ka’bah dans l’espoir d’y rencontrer Abou Jahl. Il décida que s’il ne le trouvait pas, il le chercherait partout jusqu’à ce qu’il le trouve.

Dès qu’il atteignit la Ka’bah, il jeta un coup d’œil à Abou Jahl assit dans la cour au milieu des nobles Qourayshi. Hamzah s’avança très calmement vers Abou Jahl et le frappa avec son arc sur la tête jusqu’à ce que la peau se déchire et saigne. À la surprise générale, Hamzah cria : « Vous osez insulter Muhammad alors que je suis sa religion et que je dis ce qu’il dit ? Venez riposter contre moi. Frappez-moi si vous le pouvez. » En un instant, ils oublièrent tous comment leur chef Abou Jahl avait été insulté et ils furent tous stupéfaits par la nouvelle que Hamzah s’était converti à la religion de Muhammad et qu’il avait vu ce que Muhammad avait vu et dit ce qu’il avait dit. Hamzah aurait-il vraiment pu se convertir à l’Islam alors qu’il était le jeune homme Qouraysh le plus fort et le plus digne ?

Tel fut le désastre écrasant devant lequel les Qouraysh furent impuissants car la conversion de Hamzah ne manquerait pas d’inciter d’autres membres de l’élite à faire de même. Ainsi, l’appel de Muhammad serait soutenu et il trouverait suffisamment de solidarité pour que les Qouraysh puissent se réveiller un jour et découvrir que leurs idoles étaient détruites.
En effet, Hamzah s’était converti et il annonça ce qu’il gardait secret dans son cœur depuis si longtemps.
De nouveau, Hamzah ramassa son arc, le mit sur son épaule et d’un pas régulier et de toutes ses forces, quitta les lieux tandis que tout le monde avait l’air déçu et qu’Abou Jahl essuyait le sang qui coulait de sa tête blessée.

Hamzah (radhiyallahou ‘anhou) possédait une vue perçante et une conscience chère. Il rentra chez lui et, après s’être détendu de la fatigue de la journée, il s’assit pour réfléchir à ce qui s’était passé. Il l’avait annoncé dans un moment d’indignation et de rage. Il détestait voir son neveu se faire insulter et subir une injustice sans personne pour l’aider. Un tel zèle pour l’honneur des Bani Hashim l’avait poussé à frapper Abou Jahl à la tête et à crier en déclarant son Islam. Mais était-ce là le moyen idéal pour quiconque de changer la religion de ses parents et de ses ancêtres et d’embrasser une nouvelle religion dont il ne connaissait pas encore les enseignements et dont il n’avait pas suffisamment acquis la véritable réalité ? Il était vrai que Hamzah n’avait jamais douté de l’intégrité de Muhammad néanmoins quelqu’un pouvait-il embrasser une nouvelle religion avec toutes ses responsabilités juste dans un moment de rage comme Hamzah l’avait fait ?

Il est vrai qu’il avait toujours gardé dans son cœur un grand respect pour le nouvel appel que portait son neveu et son étendard mais quel aurait dû être le bon moment pour embrasser cette religion s’il était destiné à l’embrasser ? Doit-il s’agir d’un moment d’indignation et de colère ou d’un moment de profonde réflexion ? Ainsi, une conscience claire l’inspira pour reconsidérer l’ensemble de la situation à la lumière d’une réflexion stricte et méticuleuse.
Hamzah commença à réfléchir. Il passa de nombreuses journées agitées et des nuits blanches.

Quand on essaie d’atteindre la vérité par le pouvoir de l’esprit, l’incertitude devient un moyen de connaissance et c’est ce qui est arrivé à Hamzah. Une fois qu’il utilisa son esprit pour rechercher l’Islam et peser entre l’ancienne religion et la nouvelle, il commença à avoir des doutes soulevés par sa nostalgie innée et héritée de la religion de son père et par la peur naturelle de tout ce qui est nouveau. Tous ses souvenirs de la Ka’bah, des idoles, des statues et du statut religieux élevé que ces idoles accordaient à Qouraysh et à La Mecque furent évoqués.

Il lui semblait que nier toute cette histoire et cette religion ancienne était comme un grand gouffre qu’il fallait franchir. Hamzah fut étonné de voir comment un homme pouvait s’éloigner de la religion de son père aussi tôt et aussi rapidement. Il regretta ce qu’il avait fait mais il poursuivit son chemin vers la pensée raisonnable. À ce moment-là, il réalisa que son esprit ne suffisait pas et qu’il devait recourir sincèrement au pouvoir invisible. À la Ka’bah, il pria et supplia le ciel, cherchant l’aide de toutes les lumières qui existaient dans l’univers pour être guidé vers le bon chemin.

Écoutons-le (radhiyallahou ‘anhou) raconter sa propre histoire : « Je regrettais d’avoir quitté la religion de mon père et de mes proches et j’étais dans un état d’incertitude terrible et je n’arrivais pas à dormir. Je suis venu à la Ka’bah et j’ai supplié Allah d’ouvrir mon cœur à ce qui était juste et d’en éliminer tous les doutes. Allah répondit à ma prière et remplit mon cœur de foi et de certitude. Dans la matinée, je suis allé voir le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) pour l’informer de moi-même et il pria Allah pour qu’Il garde mon cœur stable dans cette religion.
Hamzah se convertit ainsi à l’Islam, la religion de la certitude.

Allah soutint l’Islam avec la conversion de Hamzah (radhiyallahou ‘anhou). Il était fort dans la défense du Prophète d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) et des impuissants parmi ses Compagnons. Lorsqu’Abou Jahl le vit parmi les musulmans, il comprit que la guerre allait inévitablement arriver. C’est pourquoi il commença à soutenir les Qouraysh pour ruiner le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) et ses Compagnons. Il voulait se préparer à une guerre civile pour soulager son cœur de la colère et de l’amertume.

Hamzah (radhiyallahou ‘anhou) bien sûr ne put prévenir tout le mal à lui seul toutefois sa conversion fut un bouclier qui protégea les musulmans et fut la première source d’attraction pour de nombreuses tribus à embrasser l’Islam. La deuxième source fut la conversion de ‘Omar Ibn Al-Khattab (radhiyallahou ‘anhou), après quoi les gens entrèrent en foule dans la religion d’Allah. Depuis sa conversion, Hamzah consacra toute sa vie et son pouvoir à Allah et à Sa religion jusqu’à ce que le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) l’honore du noble titre de « Lion d’Allah et de Son Messager. »

Le premier raid militaire lancé par les musulmans contre leurs ennemis fut sous le commandement de Hamzah (radhiyallahou ‘anhou). La première bannière que le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) remit à un musulman fut celle de Hamzah. Lors de la bataille de Badr, lorsque les deux parties en conflit se rencontrèrent, le Lion d’Allah et de Son Messager était présent et accomplit de grands prodiges.

Les restes vaincus de l’armée Qouraysh retournèrent à La Mecque en trébuchant de déception. Abou Soufyan eut le cœur brisé et la tête baissée alors qu’il laissait sur le champ de bataille les cadavres d’Abou Jahl, ‘Outbah Ibn Rabi’ah, Shaybah Ibn Rabi’ah, Oumayyah Ibn Khalaf, ‘Ouqbah Ibn Abi Mou’ayt, Al-Aswad Ibn ‘Abd Al-Assad Al-Makhzoumi, Al-Walid Ibn ‘Outbah, Al-Nafr Ibn Al-Harith, Al-‘As Ibn Sa’id, Ta’mah Ibn ‘Addi et des dizaines d’autres grands de Qouraysh.
Mais les Qouraysh n’acceptèrent pas facilement la défaite. Ils commencèrent à préparer l’armée et rassembler toutes les puissances pour venger leur honneur et leurs morts. Ils insistèrent pour continuer la guerre. Lors de la bataille d’Ouhoud, tous les Qouraysh entrèrent en guerre avec leurs alliés arabes, sous la direction d’Abou Soufyan une fois de plus.

Les dirigeants Qourayshi ciblèrent deux personnes dans la nouvelle bataille, à savoir le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) et Hamzah (radhiyallahou ‘anhou). Si on les avait entendu parler et comploter avant la guerre, on se rendrait compte que Hamzah était leur deuxième cible principale après le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam).
Avant d’entrer en guerre, ils avaient déjà choisi la personne chargée d’assassiner Hamzah : un esclave abyssin doté d’une habileté extraordinaire au lancer de lance. Ils avaient prévu qu’il tue Hamzah, Ils lui avaient demandé de ne se concentrer que sur Hamzah et de le frapper mortellement avec sa lance. De ne pas s’occuper d’autre préoccupation exceptée celle de Hamzah, quelle que soit la situation sur le champ de bataille. Ils lui promirent l’excellente récompense de sa liberté.
L’esclave, dont le nom était Wahshi, appartenait à Joubayr Ibn Mout’am. L’oncle de Joubayr avait été tué lors de la bataille de Badr, alors Joubayr dit à Wahshi : « Sort avec l’armée, et si tu tues Hamzah, tu seras libre. » Ensuite, les Qouraysh envoyèrent Wahshi à Hind Bint ‘Outbah, la femme d’Abou Soufyan, pour l’encourager davantage à tuer Hamzah car elle avait perdu son père, son oncle, son frère et son fils et il était dit que Hamzah (radhiyallahou ‘anhou) était responsable de leur mort.

C’est la raison pour laquelle Hind était la plus enthousiaste de tous les Qouraysh à intensifier la guerre. Tout ce qu’elle voulait, c’était la tête de Hamzah quel qu’en soit le prix. Elle passa des jours avant la bataille à verser toute sa rage dans le cœur de Wahshi et à faire des plans pour lui. Elle lui promit que s’il tuait Hamzah, elle lui donnerait ses bijoux les plus précieux. De ses doigts haineux, elle tenait ses précieuses boucles d’oreilles en perles et un certain nombre de colliers en or autour de son cou et le regardait en disant : « Tout cela est à toi si tu tues Hamzah. » Ainsi Wahshi fut motivé avec ces offres et son âme aspira à la bataille après laquelle il gagnerait sa liberté et cesserait d’être un esclave en plus de tous les bijoux ornant le cou de la femme des Qouraysh, l’épouse de son chef et la fille de son maître.
Ainsi le but de la guerre et toute la conspiration visaient résolument Hamzah (radhiyallahou ‘anhou).

La bataille d’Ouhoud commença et les deux armées se rencontrèrent. Hamzah était au milieu du champ de bataille en tenue de combat et sur sa poitrine il avait placé une plume d’autruche qu’il portait lorsqu’il combattait. Il se déplaçait partout, coupant la tête de chaque polythéiste qu’il rencontrait parmi l’armée des Qouraysh. Il semblait que la mort était à ses ordres.

Les musulmans étaient sur le point de remporter la victoire et l’armée vaincue des Qouraysh commença à se retirer effrayée mais les archers musulmans quittèrent leurs places sur la montagne pour récupérer le butin de guerre que les Qouraysh avaient laissé. S’ils n’avaient pas quitté leurs places, donnant ainsi à la cavalerie Qouraysh la chance de trouver un chemin, la bataille se serait terminée par un gigantesque tombeau pour tous les Qouraysh, y compris les hommes, les femmes, les chevaux et même le bétail.

Les Qouraysh attaquèrent par surprise les musulmans par derrière et commencèrent à les frapper avec des épées assoiffées. Les musulmans tentèrent de se ressaisir, ramassant les armes qu’ils avaient déposées en voyant les Qouraysh se retirer mais l’attaque a été trop violente. Quand Hamzah vit ce qui s’était passé, il redoubla de force et d’activité. Hamzah frappait tout autour de lui pendant que Wahshi l’observait, attendant le bon moment.

Écoutons Wahshi lui-même décrire la scène :
« J’étais un Abyssin qui lançait la lance d’une manière abyssinienne qui manquait à peine sa cible. Lorsque les armées se rencontrèrent, je cherchai Hamzah jusqu’à ce que je le trouve au milieu de la foule comme un énorme chameau. Il tuait tout le monde autour de lui avec son épée. Rien ne pouvait l’arrêter. Par Allah, je me suis préparé pour lui. Je le voulais. Je me suis caché derrière un arbre pour pouvoir l’attaquer ou qu’il puisse s’approcher de moi. À ce moment, Siba’ou Ibn ‘Abd Al-‘Ouzza s’approcha de lui devant moi. Quand Hamzah le vit, il lui cria : « Viens à moi, fils de la circonciseuse » et il le frappa directement à la tête. Ensuite, j’ai soupesé ma lance jusqu’à ce que j’en ai le contrôle total et je l’ai lancée. La lance le pénétra par l’arrière et sortit par entre ses jambes. Il se leva pour m’atteindre mais n’y parvint pas et mourut bientôt. Je me suis approché de son corps, j’ai pris ma lance et je suis retourné m’asseoir dans le camp. Je ne voulais rien avoir à faire avec lui. Je l’ai tué seulement pour être libre. »
Laissons Wahshi poursuivre son histoire : « Quand je suis revenu à La Mecque, ils me libérèrent. J’y suis resté jusqu’à ce que le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) entre à La Mecque le jour de la conquête. Je m’enfuis alors vers At-Ta'if. Lorsque la délégation d’Al-Ta'’if alla déclarer sa conversion à l’Islam, j’entendis plusieurs personnes dire que je devrais aller en Syrie, au Yémen ou ailleurs. Alors que j’étais dans une telle détresse, un homme me dit : « Malheur à toi ! Le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) ne tue jamais quiconque entre dans sa religion. Je suis allé voir le Prophète d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) à Médine et au moment où il me vit pour la première fois, je donnais déjà mon véritable témoignage. Quand il me vit, il me dit : « Est-ce toi, Wahshi ? » Je répondis : « Oui, Messager d’Allah. » Il dit : « Dis-moi, comment as-tu tué Hamzah ? » Je lui dis et quand je finis, il me dit : « Malheur à toi ! Hors de ma vue et ne me montre jamais ton visage. » À partir de ce moment-là, j’ai toujours évité partout où le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) allait de peur qu’il ne me voie, jusqu’à sa mort.

  • Saul Bellow

    JUNE 20, 2015

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